
Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a annoncé que le projet de la ville intelligente pour l’automobile (Automotive Smart City) ambitionne de créer 60 000 emplois, de hisser le taux d’intégration nationale à 48 % et de stimuler les investissements dans la construction automobile, notamment électrique.
Intervenant ce lundi matin sur les ondes de la radio nationale, le directeur des industries métalliques, mécaniques et électriques à la direction générale des industries manufacturières, l’ingénieur général Slim Ferchichi, a précisé que ce projet stratégique vise également à doubler les exportations du secteur et à porter la part des investissements à 22 % du produit intérieur brut à l’horizon 2027.
Il a souligné que la ville intelligente pour l’automobile vise à attirer de grands investisseurs internationaux, notamment dans le domaine des véhicules électriques, tout en favorisant la montée en gamme de l’écosystème industriel local. L’initiative prévoit aussi d’améliorer le taux d’encadrement dans le secteur pour atteindre 19 %.
Ce projet s’inscrit dans les orientations de la stratégie nationale pour l’industrie et l’innovation, ainsi que dans le cadre du pacte pour la compétitivité du secteur de la fabrication des équipements et composants automobiles d’ici 2027.
Lors d’une réunion tenue la semaine dernière, la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a insisté sur l’importance d’une coordination renforcée entre les différentes parties prenantes afin de garantir le bon déroulement de ce projet structurant, alors que les demandes d’investissement dans le secteur automobile ne cessent de croître.